demo 2 yay

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 28/12/2008

Nom :
O’Sullivan
Prénom :
Patrick
Nationalité :
Irlandaise
Date de Naissance :
17 mars ( jour de la St Patrick )
Age à votre arrivée ici :
19 ans
Préférence Sexuelle :

Problème(s) psychologique(s) décelé(s) :
Trouble de la personnalité schizotypique & paranoïaque.

Psychologie générale :
Quand on est enfant, dit-on, il est normal de s'inventer des histoires, de s'imaginer des mondes où l'on est comme ceci ou comme cela, et de ne pas très bien comprendre la limite entre ces rêves éveillés et la réalité des autres.
Ainsi, il est probable que l'enfance de Patrick n'ai pas eu grand rapport avec sa maladie. Pourtant, dès cet âge-là, il avait commencé à tisser autour de lui la toile malsaine de son délire. Sa mère, en remettant ses cheveux en place avec tendresse, le disait souvent : " Patrick ne voit pas le monde comme nous, il croit toujours que c'est un jeu. " Et Patrick jouait. Ce qui ne sembla frapper personne, c'est que c'était toujours le même jeu, un jeu aux détails aussi vifs que s'ils composaient la réalité ; tout commença quand, à l'âge de six ans, son animal de compagnie, un petit lapin nommé Squeeky, s'enfuit un jour où il l'avait laissé sortir de sa cage, et finit sa vie sous les roues d'un camion plein de bonnes intentions.
A partir de ce moment, Patrick devint le lapin. Ou plutôt, il devint un lièvre - personne ne sut jamais d'où venait ce choix ; probablement de l'influence d'un quelconque livre d'images. C'était un jeu qui se jouait tous les jours, un jeu qui n'avait ni début ni fin. C'est là qu'apparurent les premiers symptomes.
Tout d'abord, il rejeta complètement la réalité pour la remplacer par des éléments qui, tout en restant - pour la plus part - acceptables dans la logique humaine, n'étaient en vérité que des illusions. Il ne faisait pas que les affirmer ; il pouvait lever la tête et voir, réellement, le ciel orange et non bleu. Il se voyait même en tant que lièvre, et non plus en tant que petit garçon ; lorsqu'il regardait ses mains, il voyait des pattes de lièvre, reliées par des bras de lièvres à un corps de lièvre. La réalité n'existait plus ; il ne la regagna jamais.
D'autres symptomes arrivèrent peu à peu, de plus en plus vite en vue de l'évolution de la pathologie ; Patrick se mit à parler de manière décousue, s'arrêtant parfois en plein milieu de ses phrases comme si de rien n'était ; et quand son interlucoteur voulait l'amener à continuer, le Lièvre se contentait de le regarder avec son gentil sourire condescendant, et à demander " De quoi parlez-vous ? " Il commença aussi à utiliser des expressions qui ne voulaient rien dire, ou à placer des mots dans des phrases qui n'avaient rien à voir. C'est à partir de cette période que ces parents commencèrent à le faire consulter.
Ses contacts avec psychologues, psychiatres et autres psychanalistes ne firent qu'aggraver son état. A l'âge de 17 ans, son délire s'était aggravé : être traité de menteur ou se faire expliquer que ce qu'il racontait n'avait pas de sens le mettait soit dans un état d'incompréhension, soit dans une colère noire. Il avait commencé à développer des rituels sensés le protéger, et n'avait plus vraiment de contacts avec les humains, leur préférant la compagnie des animaux.
C'est vers cette âge que se déclarèrent les troubles paranoïaques. Il commença à développer une angoisse constante, une méfiance envers sa propre famille et des théories de complot. Entendre ou voir le nom Patrick le remplissait d'horreur et il était persuadé que chaque mention de ce nom était destiné à sa personne.
Il était devenu invivable. C'est pourquoi on l'envoya au Docteur Pao.

Physiologie du patient :
(Yeux, cheveux, forme du visage, taille, poids, pointure, etc. 10 lignes pleines)

Chronologie vitale :
(Racontez donc votre histoire au Croquemitaine. Lieu de naissance, travail des parents, frère(s) et/ou soeur(s), études, travail, vie sentimentale, etc 35 lignes pleines).

Avez-vous lu le Règlement ?
10,11,12, elles seront toutes rouges !

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